FPGT
Menu icoMenu232Dark icoCross32Dark
<
>
  • Raison d'être
  • Statuts
  • Règlement intérieur
  • Codes de déontologie
  • Lexique

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
icoFacebook24Color icoTwitter24Color icoYoutube24Color icoLinkedin24Color icoInstagram24Color icoPinterest24Color
  • FPGT
  • FPGT
  • Accueil ▴▾
    • Présentation
    • Objectifs
    • Actualités
    • Visio conférences
    • À Dire
    • Missives de la FPGT
    • Cercle d'Orientation 2023
  • L'association ▴▾
    • Raison d'être
    • Statuts
    • Règlement intérieur
    • Codes de déontologie
    • Lexique
  • Adhérer ▴▾
  • Annuaire PRO ▴▾
  • FAQ
  • Contact
  • Se connecter
  • Présentation
  • Objectifs
  • Actualités
  • Visio conférences
  • À Dire
  • Missives de la FPGT
  • Cercle d'Orientation 2023
  • Raison d'être
  • Statuts
  • Règlement intérieur
  • Codes de déontologie
  • Lexique
Raison d'être Statuts Règlement intérieur Codes de déontologie Lexique

Lexique de la Fédération des Professionnels de la Gestalt-thérapie

1 - Sociocratie.

Le concept de sociocratie a été élaboré par Auguste Comte (1798-1857), philosophe français fondateur du positivisme, considéré comme le père de la sociologie. “Délivrer l'occident d'une démocratie anarchique et d'une aristocratie rétrograde, pour constituer, autant que possible, une vraie sociocratie qui fasse sagement concourir à la commune régénération toutes les forces humaines.” (Catéchisme positif, 1852). Au début des années 1970, Gérard Endenburg (ingénieur hollandais) a institué, pour l'entreprise qu'il dirigeait, un nouveau style de gouvernance issue des théories systémiques qu'il a nommé sociocratie. C'est son fondement moderne.
On peut citer aussi l'holacratie (Holacracy, une marque déposée aux USA) qui a repris le concept de sociocratie (Brian Roberston, 2010) en y développant des dispositifs plus rigoureux. Il est préconisé que chaque groupe/cercle soit doté d'une large autonomie et que pour atteindre ses objectifs, il utilise des outils différents pour les réunions de gouvernance et les réunions opérationnelles.

La sociocratie est un mode de gouvernance qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement sans structure de pouvoir centralisée, selon un mode auto-organisé et de prise de décision distribuée. Elle s'appuie sur la liberté et le co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation, faisant confiance à l'humain, elle va mobiliser l'intelligence collective au service d'objectifs communs. Cette approche permet d'atteindre ensemble un objectif partagé, dans le respect des personnes, en préservant la diversité des points de vue et des apports de chacun, tout en prenant appui sur des relations interpersonnelles de qualité. La sociocratie utilise des techniques fondées notamment sur le fonctionnement en cercle, la prise de décision par consentement, l'élection sans candidat, ainsi que le double lien entre les cercles.

(Source : sites wikipedia et Toupie)

2 - Fonctionnement en intelligence collective.

Ce fonctionnement propose aux personnes investies dans un projet commun de partager, sur la base de l'horizontalité, leurs connaissances, leurs compétences, leurs expériences, dans l'objectif de participer de manière efficace à la réalisation des objectifs de l'organisme dans lequel ils sont impliqués.

La circulation horizontale de la parole est un facteur primordial et indispensable. La parole est distribuée équitablement au cours de tours de parole ou chacun peut s'exprimer et porter sa parole, y compris si cette parole est minoritaire, ou si elle exprime doutes, réserves ou objections. Il n'est donc plus nécessaire de parler plus ou plus fort pour convaincre les autres. L'objectif est de mettre toutes les forces et les idées en commun pour parvenir à l'objectif que s'est fixé le groupe. Les valeurs misent en œuvre sont : l'écoute, la coopération, l'engagement.

La condition de base pour développer un travail en intelligence collective est que les participants soient réunis autour d'un objectif commun, allant dans l'intérêt de tous (la communauté) et de chacun (que chacun puisse imaginer en tirer profit).

3 - Fonctionnement en cercle.

Chaque cercle fonctionne en autonomie selon les principes de l'intelligence collective. Fonctionnant en co- responsabilité, chacun des membres a des droits et pouvoirs équivalents. Chaque cercle établit un processus de fonctionnement et des procédures claires qui sont acceptés par ses membres selon le principe de consentement. Il met en œuvre tout ce qui peut favoriser l'accomplissement de sa mission, de ses tâches. À tout moment, il peut décider de se constituer en cercle de décision.

Pour un fonctionnement optimal un cercle se dote d'un coordonnateur-animateur, d'un facilitateur, et d'un rédacteur dont les rôles sont les suivants :

  • Le rédacteur recueille ce qui se dit pour garder une trace du travail accompli, des questions à approfondir ou résoudre, des futurs thèmes à traiter, et des décisions prises.
  • Le facilitateur distribue la parole de manière équitable et suffisamment fréquente, il favorise l'expression en « je « . Il est attentif à l'expression des positions minoritaires.
  • Le coordonnateur tient l'ordre du jour, le temps de la réunion, il fait attention aux avis et positions de chacun, il propose des moyens efficaces pour parvenir à l'objectif, il recentre les débats, favorise les synergies et la prise de décisions.

4 - Prise de décision par consentement.

Il s'agit de toute procédure de prise de décision collective où les membres du cercle développent et consentent à une décision dans l'intérêt supérieur du groupe. Ce procédé met l'accent sur le besoin de communication, de clarté et de solidarité parmi les membres.

Une proposition est une décision potentielle étudiée par un cercle. Elle devient décision suite au travail du cercle, lorsque la proposition ne soulève plus d'objection majeure au sein du cercle. Une objection majeure est un refus argumenté et motivé de consentir à une proposition. Les objections majeures sont de trois types :

  • Le cercle n'est pas en capacité de prendre une décision éclairée, ou ce sujet n'est pas dans ses attributions, ou cette décision transformerait l'association dans un sens contraire à ses buts
  • La proposition comporte un risque majeur pour l'association ou pour ses membres

La proposition aboutirait à l'exclusion de fait du participant.

La construction d'un consentement n'est possible que si tous sont d'accord sur un but commun, au-delà des intérêts individuels. Le consentement recherché n'est pas un accord ou une adhésion. Le consentement, ce n'est pas quand tout le monde est d'accord, c'est quand plus personne n'est contre. Le processus doit se dérouler sans choix prédéterminé, sans interruption de parole des participants, sans égarement ou diversion. Une décision est valable si chaque participant du cercle a compris la proposition et ses enjeux, a pu s'exprimer sur cette proposition, et si on lui a demandé s'il avait une objection majeure à cette proposition.

Rôles nécessaires

  • un facilitateur s'assure que le processus est bien suivi et que chaque participant a pu s'exprimer
  • un présentateur expose le contexte de la décision à prendre et ses enjeux, donne les informations nécessaires.
  • un proposant rédige la proposition initiale suivant les propositions du cercle et la modifie en fonction du travail du groupe
  • un rédacteur des minutes du débat note les motifs initiaux de la discussion, les termes exacts de la proposition initiale, les objections majeures formulées et leurs arguments, les questions restées en suspens en vue d'une prochaine délibération. Il ne note pas pour autant chaque intervention ou commentaire.

Processus et règles de fonctionnement

  • Le processus se déroule en plusieurs tours. À chaque tour, chaque participant s'exprime 1 fois. Le facilitateur commence chaque tour par un orateur différent. Le présentateur informe le groupe avant chaque tour et ne répond pas aux participants tant que tous n'ont pas pu s'exprimer. La seule circonstance où un orateur peut être interrompu est si un participant détient une information manifestement ignorée par l'orateur. Le participant donne alors brièvement l'information.
  • Dans la prise de parole, chacun doit se réguler en se demandant si ce qu'il s'apprête à dire est vraiment nécessaire à la discussion, si c'est le bon moment pour le dire, et la façon la plus claire de le formuler.
  • Le succès du processus dépend beaucoup de la clarté des propositions. Des termes clairs et précis permettent à chacun de savoir à quoi il consent et permet une information juste de tous ceux qui n'étaient pas présents au cercle de décision. Cela nécessite une grande concentration de tout le groupe.

Déroulement

Un cercle de décision comprend 20 membres maximum.

1er temps : l'information

Le présentateur explique les motifs pour lesquels on réunit ce cercle, la question ou le problème à résoudre, ses enjeux et son contexte. Les participants peuvent poser des questions de clarification et partager les informations complémentaires dont ils disposent.

2e temps : tour de propositions et idées

Chaque participant n'a droit qu'à une seule prise de parole durant le tour, il ne peut pas être interrompu. Il s'agit de donner son avis et de faire des propositions, les plus claires et précises possible. Le présentateur ne répond pas aux participants pendant ce tour de parole. À ce stade, la discussion peut être interrompue si on constate que des recherches supplémentaires doivent être menées. Si un des participants peut formuler une première proposition suffisamment claire, il devient le proposant et rédige la proposition initiale.

3e temps : clarification

Le proposant donne lecture de la proposition initiale. Chaque participant peut poser des questions, au présentateur et au proposant, pour mieux comprendre la proposition. Seules les questions de clarification sont acceptées. Le facilitateur veille au respect de cette règle.

4e temps : réactions et propositions

On refait un tour de parole, chacun a droit à une seule prise de parole, sans interruption. Chacun est invité à donner son avis sur la proposition initiale et à proposer des améliorations susceptibles de répondre à ses éventuelles critiques.
Chacun est invité à prendre en compte les interventions précédentes dans ses propres propositions. Le proposant met à jour la proposition initiale au fur et à mesure des interventions.

5e temps : proposition finale

Le proposant donne lecture de la proposition mise à jour avec les améliorations proposées par le cercle. Si le facilitateur l'estime nécessaire, on recommence un tour de parole (voir 4e temps ci-dessus). Si la proposition semble suffisamment aboutie elle est appelée proposition finale et lors du tour chacun dit s'il a ou non une objection majeure à cette proposition. En cas d'absence d'objection majeure, cette proposition finale est considérée comme adoptée.

En cas d'objection majeure argumentée, les personnes présentant des objections sont invitées à préparer avec le présentateur une nouvelle proposition à laquelle ils puissent consentir. Cette proposition devient alors une proposition initiale et on reprend le travail du cercle au temps 3 (clarification). S'il apparaît qu'un travail préparatoire est nécessaire, une collecte d'informations supplémentaires par exemple, le facilitateur peut reporter la décision. Si l'objectif du groupe n'est pas assez clair ou si la formulation de la proposition est trop restrictive, le facilitateur peut proposer de revenir au temps 2 (idées et propositions).

Les décisions sont prises par consentement dans les réunions de gouvernance. Dans les réunions opérationnelles (sujet et décisions d'ordre technique, tâches à réaliser) une procédure plus simple peut être utilisée.

5 - L'élection sans candidat déclaré.

L'élection sans candidat permet d'attribuer des fonctions ou des rôles, sans recourir à des candidatures suivies de votes. Les attributions se font par consentement. Chaque personne du cercle est appelée à choisir dans le cercle, la personne qu'elle estime la plus apte à remplir la fonction, le rôle, les tâches prédéfinis qu'elle aura à assumer.

Déroulement du processus d'élection

 1er temps : présentation de la fonction Les participants au cercle font l'inventaire de ce qui est attendu de la personne occupant cette fonction ou ce rôle, et des compétences et qualités requises.

2e temps : propositions Chaque participant note sur un bulletin son nom, et le nom de la personne qui lui semble le plus à même de répondre au besoin du cercle ou de l'association. Il remet son bulletin à l'animateur.

3e temps : explicitation des choix
L'animateur donne lecture de chaque bulletin. Chaque participant, à l'énoncé de son bulletin explique les raisons de son choix. À l'issue de ce tour, l'animateur demande si des participants souhaitent modifier leur choix. Ceux qui le désirent le font et motivent leur nouveau choix.

4e temps : proposition
L'animateur demande si, au vu des choix exprimés et des arguments avancés, quelqu'un a une proposition à faire à laquelle le groupe puisse consentir. Toute proposition est recevable en sachant qu’il est conseillé
que ce soit une personne parmi celles ayant été les plus citées.

5e temps : consentement
La personne faisant l'objet de la proposition indique si elle accepte ou non cette attribution. Un tour de groupe permet à chacun de dire s'il consent à la proposition ou s'il émet une objection majeure. Les objections doivent être argumentées. L'animateur peut ensuite reprendre au 4e temps du processus. Si aucun consentement n'est obtenu, il peut être nécessaire de revenir au temps 1 pour clarifier ce qui est attendu de la fonction ou du rôle. Si aucune objection majeure n’est présentée, l’attribution est validée.

6 – La participation consciente.

C'est la ressource, financière ou en nature, que chaque adhérent met volontairement et par choix à la disposition de l'association pour soutenir son action. Elle peut consister en temps donné pour des tâches permanentes ou occasionnelles, en services informatiques, en prêt de salles pour des réunions, en hébergement de participants à l'occasion de réunions ou d'activités, en déplacements, ou en dons. Chaque adhérent est invité à réfléchir à sa participation consciente au service des objectifs communs. Cette participation est reconnue comme contribution à la vie de l'association et à son financement.

icoFacebook24Color icoTwitter24Color icoYoutube24Color icoLinkedin24Color icoInstagram24Color icoPinterest24Color
  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations Professionnelles