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À Dire PÔLE ÉCRITURE
14 décembre 2024

Édito

La question « Comment être gestaltiste aujourd’hui ? » a émergé des articles publiés dans notre numéro 7, des discussions qu’ils ont suscitées au sein de l’équipe À Dire et des réactions de nos lecteurs. Et voilà qu’au moment de vous présenter ce nouveau numéro je rejoins nos auteurs dans leur dévoilement et leur authenticité et me laisse interpeller par cette question d’une façon plus personnelle : en quoi suis-je « gestaltiste », alors que je me prépare à prendre ma retraite et que je ne reçois plus de patients depuis déjà trois ans ?

J’avais pris cette décision en constatant une lassitude, une difficulté de plus en plus grande à me mobiliser, me mettre au travail avec mes patients. Être gestaltiste, ça commence là, par cet aller-vers, ce mouvement intérieur d’aller au-devant de l’autre. Et puis c’est un risque, celui de l’altérité, accepter de faire de la place en moi à la singularité de l’autre, accepter que cette singularité me convoque, m’interpelle, me confronte aussi à mes propres résistances au contact. A un moment, je n’ai plus eu l’élan de faire de nouveau ce chemin en tant que thérapeute. Les enjeux d’altérité, d’accueil de l’autre avec sa singularité sont présents dans toutes mes relations, mais avec un engagement que je peux doser, moduler, dans un rapport de réciprocité avec l’autre.

La thérapie demande un engagement intense, profond, sans attente de réciprocité. Le renoncement à celle-ci est formalisé par le paiement de la séance. En acceptant ce paiement, le thérapeute libère son patient de toute dette et fait son affaire personnelle de ce qu’il engage de lui-même dans son travail.

Pendant des années j’avais pris soin de nourrir la vie en moi, de soutenir mon équilibre personnel et affectif, je m’étais offert les espaces de thérapie personnelle dont j’avais besoin. Et à un moment, sans doute grâce à cette vigilance, j’ai senti que cette phase de ma vie avait pris fin. Que c’était là, que je le veuille ou non. Ne pas en prendre la mesure aurait été malhonnête envers mes patients. Bien sûr, j’aurais pu continuer à les recevoir, les liens tissés ensemble étaient actifs et donnaient du sens à nos échanges, nos rencontres pouvaient avoir des effets thérapeutiques. Mais je n’étais plus thérapeute avec eux.

Aujourd’hui je peux être gestaltiste dans ma façon de former, de superviser. Un jour cette activité-là va s’arrêter elle aussi. Pourtant je resterai gestaltiste. La gestalt a laissé en moi une empreinte qui est celle du mouvement même de la vie : un désir qui émerge, qui entre en résonance avec l’environnement, qui s’affirme puis se déploie, qui s’incarne dans une réalisation durable ou éphémère, puis qui laisse une trace en moi et dans l’environnement.

C’est de cela dont parlent les auteurs de ce numéro. Dans des formes diverses (réflexion personnelle, interview, conte, poésie, récits cliniques) mais engagées et personnelles, onze auteur·es mettent des mots sur la gestalt qui les a formés, transformés, sur la gestalt qu’ils partagent avec leurs patients, avec la communauté gestaltiste, et sur la façon dont la gestalt

elle-même évolue au fil des générations de praticiens et des évolutions de notre société.

Jean-Marie Terpereau ouvre ce numéro avec une réflexion sur le métier de gestalt-thérapeute, Pierre Van Damme s’entretient avec l’équipe À Dire et se raconte dans son parcours gestaltiste et son maillage de la gestalt et de la pleine conscience, Pascale Dauchez nous raconte la forme singulière de travail qu’elle pratique, entre jeux de sable et marche au bord du torrent. Brigitte Baronetto nous offre un moment poétique en décrivant son refuge, description plus implicante qu’une photo de son espace de travail, Alexis Deleplanque nous partage son utilisation de l’écriture pour déployer le contact avec ses patients.

Esther Galam nous offre un texte d’une grande sincérité. Travaillant à Paris et à Tel Aviv, elle nous parle de l’impact des attentats du 7 octobre 2023 sur elle et sur sa relation avec ses patients.

Marielle Thouret a laissé libre court à sa créativité pour nous raconter la construction de son être thérapeute à travers un conte, Pierre Janin considère comment être gestaltiste est plus un état d’esprit qu’une technique ou une théorie, Armelle Fresnais nous parle des différents bagages qu’elle emporte avec elle dans ses voyages avec ses patients. Pour ma part, j’ai essayé de mettre en mots une proposition d’évolution de la gestalt vers quelque chose de plus collectif, et Sylvie Schoch de Neuforn nous propose son observatoire subjectif des évolutions de notre métier et de nos pratiques.

Deux commentaires de livres et un commentaire à trois voix d’un film complètent ce numéro passionnant.

Puissent ces écrits nourrir votre élan de vie, votre gestalt, et peut-être votre désir de les mettre en mots dans cet espace d’échange et de partage qu’est À Dire.

Emmanuelle Gilloots

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