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À Dire PÔLE ÉCRITURE
14 décembre 2022

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Soumission, ressentiment, insoumission

"J’imagine qu’une des raisons pour lesquelles les gens s’accrochent à leurs haines
avec tellement d’obstination est qu’ils sentent qu’une fois la haine partie, 
ils devront affronter leurs souffrances."
James Baldwin

1- Soumission

Dans le roman de Michel Houellebecq, Soumission, paru en 2015, un universitaire dépressif ayant perdu son poste, fait des tentatives extrêmes mais vaines pour échapper à la solitude et à la désolation. Il finit par retrouver son poste à la Sorbonne tout en acceptant de se convertir à l’Islam, dont le parti a été vainqueur aux élections de 2022. Le narrateur adhère peu à peu aux valeurs du régime islamique, d’autant que l’université lui fournit plusieurs femmes, la polygamie étant admise et encouragée. Fait-il mine de s’accommoder d’une société aux valeurs auxquelles il n’adhère pas, manifeste-t-il son relativisme, voire son nihilisme, ou bien sa capacité à s’opposer a-t-elle été laminée ? De quelle déchéance parle ce roman ? Quels renoncements Houellebecq cherche-il à nous faire sentir ? A force de nous montrer embourbés dans notre conformité et nos lâchetés, à quels sursauts nous convoque-t-il, en nous prenant toujours à contre-pied, caustique sous son regard candide ?

De ce roman qui montre une soumission non seulement pernicieuse mais grotesque, je sens monter quelque chose de pétillant et même de corrosif, qui m’inviterait à me défaire de mes propres tendances à m’adapter et cultiver ma résilience face à l’intolérable.

Je pourrais dénoncer mes lieux de soumission, et ceux partagés avec d’autres.

Mais d’abord où la soumission prend-elle sa source ?

Peut-on faire un lien avec un ressentiment qui aurait été évacué, neutralisé au lieu d’être vécu dans notre chair ?

2- Ressentiment

Le ressentiment s’accompagne de ressentis divers, qui nous habitent parfois de manière obsessionnelle. Il prend la forme d’un mécontentement sourd qui empoisonne nos existences, fait d’amertume, de rumination, de rancœur, d’hostilité.

Il s’accompagne de la dépréciation de ce qui vient de l’environnement, vécu comme porteur de frustrations, d’injustices, dont on attend réparation tout en refusant ce qui pourrait se présenter comme telle.

La plainte et la position victimaire sont souvent masquées par des positions haineuses. Le « ressentimiste » cherche une issue à un sentiment d’impuissance en désignant des responsables tout en réduisant son champ d’expérience à ses griefs et à ses scénarios de vengeance ou de réparation.

Le ressentiment résulte souvent de soumissions face à des violences subies sur le mode de l‘attaque, de la répression ou de l’indifférence. Tant que l’expérience initiale en lien avec la situation présente n’est pas conscientisée et perçue émotionnellement, la dynamique à l’œuvre dans le ressentiment s’auto-entretient.

La personne n’étant pas en position réflexive, elle ne le perçoit pas comme un dysfonctionnement mais comme une aspiration légitime à la revendication : elle va ainsi utiliser son impression d’être victime pour chercher à imposer ses croyances et son interprétation biaisée des faits.

Dans nos cabinets, nous rencontrons des crises de ressentiment, à la suite d’une attaque ou d’une injustice de la part d’un proche, qui ne sont que temporaires si les mouvements de colère sont dé-rétrofléchis.

Les sources du ressentiment

Le livre de Kafka, La Lettre au Père, en est un exemple. Il décrit le sentiment de nullité qui vient de la superbe du père et de la dévalorisation du fils : « J’étais perpétuellement dans la honte…je désappris à parler, je finis par me taire. Injure, menace, ironie, sarcasme, rire méchant pleuvaient. » Il se crée trois mondes :

- Le monde où il vit en esclave
- Le monde éloigné du père qui a le pouvoir
- Le monde des autres, des gens heureux.

Kafka utilisera la sublimation par l’écriture. De plus, il est capable d’envisager sa propre responsabilité dans ce qu’il fait de ce que son père lui fait vivre (il imagine les objections de son père à sa lettre et les arguments de celui-ci le renvoyant à sa co-responsabilité).

Le ressentiment s’origine dans l’histoire individuelle, ou dans celle du groupe social :

• Non-reconnaissance comme un individu différencié, digne de respect, avec sa singularité, son potentiel de développement, sa capacité à être responsable. Non-reconnaissance et dévalorisation de l’enfant par les parents, et de l’adulte par l’environnement social : mépris, humiliation, discrimination.
• Soumission là où l’expression de la colère et le conflit n’ont pas été possibles du fait du contrôle exercé sur l’individu.
• Sentiment d’injustice qui prend souvent sa source dans la fratrie, ou dans les inégalités sociales.
• Impuissance apprise, incapacité à ne pas subir, rage rentrée.
• Déceptions devant des promesses non tenues.
• Avoir été ou être l’objet d’indifférence au regard de difficultés économiques et sociales subies.
• Appartenir à un groupe social déconsidéré, humilié, asservi.
• Être victime d’un État incompétent ou prédateur.

Souvent des situations actuelles donnent forme à des ressentiments qui ont leur source dans le passé et l’histoire familiale, les traumas transgénérationnels et collectifs liés à la domination ou à l’oppression.

Marc Angenot, cité par Cynthia Fleury, décrit ainsi le moi ressentimiste : « le moi du ressentiment est une sorte de faux-self, de personnalité simulacre, pleine d’entêtement et d’arrogance, de rancune et d’hostilité-derrière laquelle se dissimule un moi fragile, grégaire et asservi. »

Manifestations et mécanismes

Une douleur, une frustration ou une humiliation n’ont pas trouvé de voie expressive dans le déploiement du processus de contact. Cette interruption devient une gestalt fixée qui reproduit le sentiment d’impuissance. L’énergie de la colère se reporte et se concentre sur des élaborations mentales qui se potentialisent et s’exacerbent en rumination sans fin, ne pouvant être reliées aux affects ni converties en acte. La personne est rongée de l’intérieur, elle exprime de l’aigreur. L’amertume colore l’expérience et peut se transformer en haine si l’environnement prête des formes qui appellent à la cristalliser. Les tendances complotistes, amplifiées par les réseaux sociaux, en sont un exemple.

Il se construit un scénario qui alimente le sentiment victimaire et la rancœur. Ceci est lié au besoin de donner un sens à sa frustration et une direction au besoin de réparation, traduisant la difficulté à accepter la perte et le manque. La revendication est dirigée vers l’environnement dont la personne attendrait réparation. L’aspiration non satisfaite entraîne défiance, positions accusatrices de forme paranoïaque, arrogance, refus des arguments rationnels ou scientifiques qui contrediraient le scénario construit.

Impuissance, frustration et apaisement

Certains patients ne veulent pas lâcher leur position victimaire et nous font vivre l’impuissance ; nous les voyons s’emparer de fausses informations pour justifier leurs frustrations et leurs rancœurs. Tenter de leur faire prendre conscience de leurs biais cognitifs se révèle inopérant.

Regardons ce que cela donne dans la relation, en particulier dans la situation thérapeutique :

• On peut avoir le sentiment que le patient ne s’adresse pas à nous, ne nous voit plus, n’est plus en contact comme s’il s’adressait à un autre.
• Ou bien il cherche à faire de nous un adversaire. Il refuse tout ce qui invaliderait son système. Il a besoin d’ennemis pour exercer son ressentiment, il a besoin de se sentir lésé : une façon de conserver son énergie de vengeance ou de quête de réparation, de ne pas se soumettre définitivement et se perdre. Toute tentative de le raisonner ou de lui faire voir les choses autrement le fait se sentir disqualifié.
• Il évite le conflit au profit d’une attitude passive-agressive.
• Le pourvoyeur d’aide sera discrédité. La jouissance passe par le fait de mettre en échec celui qui offre des solutions.

Face à ces attitudes, comment réagissons-nous ? Comment ne pas entrer dans une contre-attitude faite de jugement, de rejet, de colère, d’irritation ? Comment ne pas renforcer ses mécanismes ? Peut-être en entrant dans le monde de celui qui est plein de ressentiment pour le rencontrer avec intérêt, curiosité, de façon non défensive, apaisée. Lui faire toucher doucement la détresse d’avoir été abandonné, humilié, bafoué, de porter une honte depuis parfois des générations, d’appartenir à une communauté qui a été maltraitée, oppressée, et à qui on a retiré sa dignité.

On peut se demander aussi ce qui de nous réagit, ce que touche en nous le ressentimiste. Parfois les frustrations et fragilités ainsi masquées font résonner les nôtres.

Les issues

Face à ce qui fabrique le ressentiment il y a diverses tentatives de sortie, pathologiques ou asociales :

• Fuite : addictions, alcoolisme, suicide
• Combat : violences familiales et urbaines, émeutes, révolutions
• Emprise subie ou exercée : reproduction de ce qui a été vécu dans des relations toxiques ou tentative de le faire subir à d’autres
• Recherche d’alliances pour justifier le ressentiment, adhésion à des sectes ou à des mouvements extrémistes.

Des issues saines existent :

Cynthia Fleury pose la nécessité de faire un choix éthique pour avancer avec ce genre de personnes : poser que le sujet peut. Mais cela a ses limites. Il faut déverrouiller ses déterminismes. Dans la posture victimaire, on perd justement le sentiment d’être agent. On croit que c’est l’autre qui empêche, et la prise de responsabilité par rapport à son malaise est parfois impossible.

On pense à tort qu’on va pouvoir réparer en retrouvant le moment d’avant le trouble, l’injustice ou le trauma. Mais aussi il y a du ressentiment à propos de ce qui ne s’est pas passé : « j’aurais dû avoir et je n’ai pas eu ». On fabrique une cause. La réparation est illusoire dans le ressentiment. Quand on renonce à réparer le passé, on peut envisager de réparer ailleurs, autrement. Il y aura toujours un manque, mais une issue est de réaliser que l’on survit au manque.

Pour Cynthia Fleury, l’essentiel de l’issue favorable est dans la sublimation. C’est un concept psychanalytique qui rend compte de la façon dont peut se développer une capacité de se satisfaire, de se sentir sujet de sa vie au lieu d’être happé par la négativité de la frustration. C’est être capable de différer son plaisir et mettre sa satisfaction à un autre endroit : l’art, l’engagement dans des luttes au service de la société par exemple. Au lieu de buter là où je ne peux pas jouir, j’attrape une autre réalité, des objectifs autres, selon Freud, et là je vais me satisfaire (les buts ne sont pas forcément supérieurs, mais je retrouve du pouvoir sur la situation). La sublimation est un geste mental ; c’est une action et une symbolisation qui demandent une certaine créativité qui appartient à chacun en propre, avec ses ressources uniques et spécifiques (sujet d’étonnement et d’émerveillement pour moi).

A côté de la sublimation et de la création, notre attitude et notre savoir-faire peuvent favoriser un ajustement plus sain de la personne :

• Restaurer sa dignité : au niveau individuel, c’est une attitude qui lui redonne l’estime de soi et le sentiment de pouvoir agir. C’est un fondement éthique chez le thérapeute.
• Ouvrir des brèches dans son déni : lui donner accès à sa vulnérabilité, sa colère, sa tristesse, sa honte tout en lui donnant du soutien.
• Remettre du mouvement là où il y a figement, où il y a retour incessant au même.
• Le remettre dans le présent, là où tout est ouvert à du possible.
• Réintroduire le jeu, l’inattendu, la surprise.
• Reconstruire des espaces où il peut se sentir responsable.
• Lui apprendre à distinguer les données factuelles des opinions.

Mais il existe aussi tout un versant qui met en jeu une insoumission porteuse de transformation dans l’environnement.

3- Insoumission

Le ressentiment est exploité par le populisme, qui joue sur la peur, l’hostilité et la colère mêlée d’envie et qui désigne des coupables. Les affects liés au ressentiment peuvent ainsi se libérer à l’occasion des manipulations mensongères des dirigeants (comme lors des dernières élections américaines où a circulé la croyance que les élections « avaient été volées »). Ils renforcent le sentiment d’être victime.

D’un autre côté, les peuples dont les nations sont porteuses d’histoire, de culture et de valeurs proches des nôtres se délitent sous l’effet d’une propagande mensongère qui les anesthésie et leur fait croire que tout va bien. Les insoumis sont arrêtés, ce qui génère une peur paralysante.

D’autres résistent face aux injonctions et aux manipulations. Cela produit un militantisme dont le ressort n’est pas seulement la non-acceptation de l’injustice, mais qui permet aussi de transformer son énergie, sa foi, ses valeurs en action, en engagement collectif mis au service des processus vitaux. L’insoumission conduit à la restauration de l’envie et de la capacité à transformer l’environnement : la désobéissance civique en est une manifestation.

Comme thérapeute, j’ai une lecture neurophysiologique des mécanismes liés à la soumission et au ressentiment, en référence aux stratégies adaptatives de protection et de survie que sont le combat, la fuite et le figement.  D'après la théorie polyvagale de Porges, on distingue deux degrés de figement :

• Un figement tonique où nous sommes sidérés, l’immobilité semble nous protéger, mais nous restons prêts à nous enfuir ou même combattre s’il y a une opportunité. Le ressentiment peut-être lié à cet état post-traumatique où l’excitation est potentiellement disponible mais bloquée faute d’objet à attaquer et tourne en boucle : ruminations, envies de vengeance et autres états de rétroflexion.
• Un figement atone de soumission, qui s’accompagne d’un état d’effondrement et d’impuissance, avec une anesthésie liée à une production d’endorphines. Chez les mammifères, dans les combats intra-espèce, cela signale au protagoniste que l’animal se soumet et que le combat peut cesser.

La sortie du figement peut déboucher sur la protection-fuite, et ici la soumission est liée au déni : l’évitement de la réalité prend le pas sur l’anesthésie sensorielle.

L’insoumission serait l’achèvement de la réponse de combat précédemment inhibée, et la lutte pour se libérer des entraves à la liberté.

L’insoumission est ainsi vue comme réaction ultime de survie face à l’oppression, ce qui lui donne un parfum de légitimité. Elle est présente dans le champ politique avec des labels tels que « Indignez-vous », « Extinction-rébellion », la « France insoumise ».

Elle peut être globale, généralisée et chargée d’affects partagés et indifférenciés ou bien informée, sélective et ciblée. Cela fait partie du processus démocratique : dénoncer, ce qui est inacceptable, exercer un contre-pouvoir pour infléchir les politiques.

L’insoumission n’est pas le seul moyen pour sortir de la soumission : il y a le réveil, la réflexivité comme capacité à conscientiser ces fonctionnements, la connaissance, la faculté de donner sens, la solidarité. Ce qui renvoie aux valeurs portées par la philosophie des Lumières, où la raison prend le pas sur l’arbitraire et les croyances, tout en faisant la promotion de la liberté individuelle et des droits de l’homme. Mais le passage par des actions violentes est souvent incontournable : la révolution française en est un exemple.

Sylvie Schoch de Neuforn

Bibliographie :

Angeno Marc, Les Idéologies du Ressentiment, Éditions XYZ, 2005

Fleury Cynthia, Ci-Gît l’Amer, guérir du ressentiment Gallimard, 2020

Et diverses présentations YouTube https://www.youtube.com/watch?v=P1un1KYWwcI

Houellebecq Michel, Soumission, Flammarion, 2015

Kafka Franz, Lettre au Père, Poche, 2002

Lu par André Dussolier, 53mn : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/parole-donnee-andre-dussollier-lit-des-extraits-de-la-lettre-au-pere-de-franz-kafka-1ere-diffusion, consulté le 06-11-2022

Porges Stephen W., La théorie polyvagale, EDP Sciences, 2021

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