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À Dire PÔLE ÉCRITURE
14 décembre 2022

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Un congrès de Gestalt en Amérique Latine

Le congrès Latino-Américain de Gestalt s’est déroulé en Uruguay du 26 au 29 mai 2022. Il s’inscrit dans la lignée d’une tradition de congrès qui existe depuis de nombreuses années, tous les deux ans, chaque fois dans un pays différent. J’y suis régulièrement invité. Habituellement il attire entre 700 et 800 participants. Cette année il y en avait seulement 360, pour plusieurs raisons : la peur de voyager à cause de la covid, les difficultés économiques de beaucoup de thérapeutes dont certains patients en difficulté financière interrompent leurs thérapies et l’habitude prise de travailler en visio-conférence.

Nous nous sommes retrouvés à Piriapolis, petite ville très agréable en bordure de mer, réputée pour son charme, son calme et son côté ésotérique, à l’hôtel Argentina, suffisamment vaste pour héberger tout le monde et nous offrir les salles de travail. C’est une immense vieille bâtisse, au charme des stations balnéaires d’antan avec ses piscines d’eau de mer chauffée à 35 degrés. Déjà en 2011 nous étions dans ce même lieu pour ce même congrès qui pour beaucoup d’entre nous avait laissé des traces profondes.

Retrouvailles joyeuses

Un congrès de Gestalt en Amérique Latine c’est d’abord des retrouvailles joyeuses, affectueuses, chaleureuses, pleines d’émotions. Tous les pays d’Amérique Latine sont représentés, la langue principale de ce continent étant l’espagnol, il n’y a pas la barrière de la langue et de nombreux brésiliens parlent le « portugnol » mélange d’espagnol et de portugais.

Célébration

C’est aussi une fête, une célébration avec une ouverture de l’évènement grandiose, musicale, dansante, conviviale. L’évènement commence à 18h dans une salle immense qui peut contenir plus de 500 personnes. Accueil en musique, mot de bienvenue de Hugo Losa, président de l’association de Gestalt d’Uruguay, coordonnateur du congrès, puis des autres organisateurs, présentation du thème, intermède musical avec une cantatrice qui chante des extraits de l’hymne à la joie de Beethoven. Puis un hommage est adressé à Adriana Schnacke, dite la Nana, grande dame de la Gestalt en Amérique Latine, chilienne, médecin, psychiatre, initiée aux plantes sacrées du continent sud-américain, absente parce qu’elle ne se déplace plus à cause de son âge (92 ans), mais nous avons le plaisir de la voir grâce à un document vidéo, assise en toute simplicité sur le pas de sa porte, elle nous parle, la voix encore très tonique. Émotion de tous ceux qui l’ont connue dans ses formations originales et réputées dans tout le continent sud-américain sur « Gestalt et maladie ». Moi-même je suis très ému, je la connais bien, elle a écrit la préface de la traduction espagnole de mon livre « La troisième histoire ». Dans les cultures sud-américaines on respecte les anciens, on vénère les ancêtres, on reconnaît l’héritage qu’ils nous ont laissé. Nous aurons également un moment émouvant dans la cérémonie de clôture dans laquelle sera présenté un film sur Claudio Naranjo, chilien lui aussi, décédé en 2019.

Pour continuer la fête, nous est proposée une séance de biodanza, permettant de faire de nombreux contacts avec les personnes que nous ne connaissons pas et pour retrouver les autres que nous n’avons pas vus depuis longtemps. Puis la soirée se termine par un apéritif de bienvenue et un buffet.

Conférences, ateliers, lieux de réflexion

C’est aussi un grand nombre de conférences, séminaires, présentation de livres, avec l’ouverture du jeudi soir et la clôture du dimanche. Je suis toujours impressionné par la grande diversité des thèmes, par l’originalité des ateliers, par cette Gestalt ouverte, vivante, qui est d’abord expérience de vie partagée et qui donne lieu à des temps de réflexion venant aussi bien du cœur que de la tête. Tout cela avec un rythme de travail et de rencontres soutenu et dans la convivialité : méditation de 7h à 7h30 pour ceux qui le souhaitent, pauses-cafés le matin et l’après-midi. Deux immenses salles à manger pour nous retrouver, le repas du soir servi à 21h30, permettant de nous détendre dans les piscines d’eau chaude de l’hôtel à partir de 20h.

J’ai la chance de présenter mon dernier livre traduit en espagnol par les éditions Pax de Mexico « Plena consciencia en psicoterapia », avec une conférence sur le thème de « L’awareness dans la relation thérapeute-patient », puis le lendemain dans un atelier de trois heures sur le même thème avec une centaine de personnes. Grande première pour moi je le fais complètement en espagnol, mais Nelson mon traducteur n’est pas loin… Et le dernier jour je participe à une table ronde sur le thème Gestalt et spiritualité avec quatre autres collègues.

J’ai participé à plusieurs interventions : une conférence sur le self par un collègue mexicain, une autre sur la pédagogie pour transmettre la thérapie de groupe, une autre sur l’intégration des constellations familiales en Gestalt. Je vais présenter ce qui m’a le plus intéressé :

• « Tramas familiares » : c’est le nom d’un centre de formation à Buenos-Aires et de son équipe de trois personnes : Monica Negro, Daniela Mengazzo et Adriana Leto. Elles ont créé un centre de formation à la thérapie familiale. Originalité : on ne dissocie pas thérapie d’enfants, de couple, de famille. Une fois qu’on a identifié qui est le patient (enfant, couple ou famille ), les autres instances du système peuvent être vues séparément ou avec l’instance identifiée comme patient, selon les cas. Il n’y a plus ce clivage, ni ce morcellement que nous connaissons encore en France dans lequel chacun a son thérapeute, les différents thérapeutes ne communiquant pas les uns avec les autres. C’est une forme de thérapie intégrative, les thérapeutes sont formés à recevoir aussi bien l’enfant, que le couple, la famille ou un membre de la famille s’ils le sentent nécessaire sans perdre de vue le client. Elles nous présentent un petit film où l’on voit la thérapeute travailler avec une petite fille haïtienne de 7 ans en présence de sa mère adoptive. Je suis frappé par l’engagement corporel de la thérapeute avec la petite fille ; nous les voyons évoluer dans un corps à corps tourbillonnant à travers des tissus qui à la fois les cachent et les protègent, débouchant sur la co-création d’une histoire mise en scène ensuite par la thérapeute et l’enfant ensemble, en présence de la mère adoptive très émue.

• Selma Ciornai, Gestalt-thérapeute et art-thérapeute brésilienne présente une réflexion intitulée « Les Vicissitudes et souffrances émotionnelles qui sont le résultat de la société du XXI° siècle en Amérique Latine ». Très sensible à la souffrance émotionnelle des brésiliens en lien avec les problèmes sociaux et politiques de son pays, elle nous fait réfléchir sur l’engagement du Gestalt-thérapeute dans la société actuelle. Elle amène à prendre conscience que si nous ne sommes pas vigilants nous risquons d’être en confluence avec l’état d’esprit dominant du pays dans lequel nous vivons. Elle donne comme exemple plusieurs situations brésiliennes (déforestation, maltraitance des populations indigènes, positions politiques aberrantes), mais aussi des situations internationales telle la guerre en Ukraine qui nous interrogent sur nos positions en tant que Gestalt-thérapeute par rapport au politique.

• Hebert Carillo : péruvien d’origine indienne shipibo. Ce groupe ethnique d’Amazonie est encore complètement immergé dans les traditions ancestrales. Leur pratique thérapeutique millénaire utilise les « plantes sacrées », notamment l’ayahuasca, plante hallucinogène que je connais bien, qui a des effets thérapeutiques puissants. Hebert est intéressé par toutes les thérapies. Il a eu l’occasion de faire des études, puis de se former en Gestalt et devenu créateur et directeur d’un institut de formation à Lima. Il nous explique comment il inclut les prises d’ayahuasca dans le processus gestaltiste avec des schémas très clairs et pédagogiques assortis de références scientifiques. Il nous fait réfléchir sur comment intégrer le patrimoine thérapeutique traditionnel du Pérou dans les thérapies humanistes notamment en Gestalt.

• Nelson Caracao, d’Uruguay, présente « La psychothérapie à l’âge du clair discernement. Un modèle anthropologique fonctionnel ». Pratiquant la méditation depuis longtemps, il connaît bien les philosophies orientales et présente l’anthropologie contenue dans les pratiques orientales qu’il a étudiées et pratiquées. Il nous invite à faire des ponts avec les thèmes «awareness et consciousness» et à revenir aux origines orientales de la Gestalt.

• Table ronde sur Gestalt et spiritualité : nous sommes quatre invités, d’Uruguay, du Brésil, d’Argentine et de France, avec une modératrice d’Uruguay. Ce qui m’a le plus touché et fait réfléchir c’est la parole de Jorge Ponciano Ribeiro du Brésil. Cet homme de 89 ans qui en paraît 75 a des origines indigènes évidentes. Il nous explique l’anthropologie de sa culture d’origine : l’homme est par nature d’essence spirituelle, de même que tout ce qui nous entoure. La question de la spiritualité fait partie du processus. Toute souffrance est en lien avec le chemin spirituel qui pour différentes raisons est perturbé. Il insiste beaucoup sur le corps et les différentes approches corporelles pour remettre du mouvement dans le psychisme et dans l’âme quand ça souffre. Je sens chez lui l’influence des pratiques spirituelles afro-brésiliennes comme le candomblé et l’umbanda qui utilisent la danse, le tambour et le rythme pour créer l’état de transe permettant la guérison.

Je voudrais nommer aussi les interventions de Hermann Scheck, d’Uruguay, psychologue et auteur d’un livre remarquable sur le problème de l’addiction : « Soltar las muletas. De lo no dicho a lo no escuchado de las drogas y la adicción »(ed. Waslala, 2018), soit « Quitter les béquilles. De ce qui ne se dit pas à ce qui n’est pas écouté au sujet des drogues et de l’addiction ». Il explique de façon très simple que nous sommes tous addicts à quelque chose, qu’il y a juste un niveau à ne pas dépasser. Il remet en question la position prise par les Etats-Unis, il y a un quelques années, de « faire la guerre aux drogues », qui a marqué l’Amérique Latine car ce n’est pas en faisant la guerre qu’on guérit la souffrance humaine. Il précise comment la posture gestaltiste l’aide en donnant quelques exemples cliniques très émouvants de familles démunies face à leurs adolescents pris par la drogue. Il aborde toutes les formes de dépendances, même les plus anodines.

A remarquer aussi l’ouvrage d’Ernesto Vitale d’Argentine : « Violencia en la pareja », « Violence dans le couple ». Cet argentin s’appuie sur sa pratique avec les personnes victimes de violence dans le couple, apparue ou amplifiée pendant la pandémie. « La Gestalt est une excellente thérapie pour travailler sur ce problème. Elle permet aux victimes de passer à l’état de survivant, puis de protagoniste. Le lien thérapeutique et son fond philosophique existentiel, la relation Je-Tu, l’intersubjectivité sont les points les plus importants dans la dynamique du processus ». Il se réfère aussi au concept d’«empowerment» de Lichtenberg : processus par lequel la victime retrouve son pouvoir et son autorité.

Puis les adieux…

En Amérique Latine, tout congrès prendre soin du post-contact. La cérémonie de clôture est toujours longue, émouvante, interactive : musique, remerciements, méditation en mouvement. Cette fois-ci un hommage à Claudio Naranjo qui fut le maître de très nombreux participants, qui jouait du piano dans le même lieu 11 ans auparavant au cours du congrès de 2011. Un film nous est présenté avec un interview dans les dernières années de sa vie. Fier de dire qu’il avait été proche de F.Perls, il avait compris l’importante du « être en conscience ici et maintenant ». Rapidement il a introduit la méditation dans sa pratique et dans ses formations, comme j’avais pu le constater en 1982 au cours d’une université d’été en France intitulée « Le soi créateur », puis plus tard dans une table ronde « Gestalt et méditation » au cours du congrès de Cartagena de 2015 en Colombie. Nous intervenions tous les deux à cette même table. A signaler aussi qu’il connaissait très bien les « plantes sacrées » faisant partie du patrimoine thérapeutique des amérindiens. Il est aussi l’auteur d’« Ayahuasca » ouvrage paru en Espagne en 2012.

Les séminaires post-congrès

Suivent les séminaires post-congrès qui permettent aux intervenants internationaux d’amortir leur frais de voyages. Comme souvent en Amérique Latine, je suis surpris et émerveillé. Est organisé à Montevideo, capitale de l’Uruguay, un séminaire d’initiation à la Gestalt avec des personnes qui ne sont pas thérapeutes. Je me trouve face à un groupe d’environ 40 personnes dont 80% viennent de la même entreprise. L’un des dirigeants de l’entreprise, Diego a rencontré la Gestalt quand il a eu besoin d’une thérapie à la suite de quoi il s’est formé et a voulu introduire la Gestalt et le développement personnel dans son entreprise. Il tient à mettre l’humain en avant-plan dans son entreprise (350 personnes). J’ai eu le plaisir de rencontrer des personnes ouvertes, intéressées, intéressantes, et engagées.

Puis il y a eu mes deux interventions en Argentine, à Buenos Aires et Rosario. Toujours le même enthousiasme, le même engagement. C’est le cœur, l’enthousiasme, la confiance, la convivialité et la simplicité qui marquent ces rencontres et me remplissent de joie. Je constate aussi à quel point les Gestalt-thérapeutes d’Amérique Latine connaissent le « Mindfulness » et font des liens entre les approches. Dans les deux villes, les trois quarts des participants avaient une pratique de Pleine Conscience, et à Buenos Aires, mon séminaire avait lieu dans un centre de « Mindfulness » de la capitale.

Pour conclure…

« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». Cette phrase de Pascal me vient en conclusion. Plusieurs collègues disent pratiquer une Gestalt intégrative. Selma Ciornai citée précédemment dit explicitement « je suis brésilienne et je fais de la Gestalt brésilienne ».

Gestalt ouverte, ajustée et profonde, ça travaille d’abord par le cœur, par la confiance en l’imaginaire. La réflexion, la théorisation en découlent, ce qui est parfois déroutant pour nous Français, très critiques, rationnels, imprégnés du fond culturel cartésien, mais aussi du siècle des lumières qui nous marquent comme si nous étions les meilleurs. Les « vieux pays », expression couramment utilisée sur tout le continent américain pour parler de l’Europe, restent « vieux », particulièrement les Français imbus de leur savoir et du prestige que la France a encore dans certains pays.

La théorie du self, importante dans l’histoire de la Gestalt en France, au point qu’elle est même devenue obsessionnelle à une certaine époque n’est pas très présente en Amérique Latine. Ce qui m’attriste c’est que quelques Européens ou Étatsuniens « éclairés » ont exporté de façon très colonialiste leur façon de voir, ce qui provoque le même clivage que celui que nous avons connu en France entre ceux qui connaissent et pratiquent la « bonne Gestalt » et les autres.

Question pour ouvrir l’esprit, la pratique, le cœur et la réflexion : la Gestalt comprise, pratiquée et réfléchie par les autres cultures et traditions thérapeutiques, pourrait-elle nous sortir de la pensée unique, nous connecter à l’humain dans ses racines anciennes à la fois dans l’universel et la diversité, et nous rendre plus humbles ?

Pour le savoir, rendez-vous au prochain congrès latino-américain au Brésil en mai 2024.

Jean-Marie Delacroix

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