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À Dire PÔLE ÉCRITURE
14 décembre 2022

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Édito

Un film de la réalisatrice anglaise Sophie Hyde vient de sortir en salles : Mes rendez-vous avec Léo. Dans ce film, Emma Thompson campe un personnage de femme sexagénaire, Nancy, veuve depuis deux ans, qui met en œuvre un bouleversement de son existence : elle veut découvrir sa sexualité avec un jeune homme, Léo, dont elle paie les services. Le film met en scène leurs rencontres et dans les angoisses et réticences de Nancy, dans ses conversations avec Léo, se dessine une vie passée dans une conformité écrasante, tant dans le domaine professionnel (elle enseigne la religion) que conjugal. Son veuvage a ouvert un espace de créativité pour essayer de s’inventer une nouvelle vie, un autre rapport à elle-même et à ses désirs. Mais ce choix de se libérer va s’avérer plus ardu qu’elle ne l’imaginait et le film nous rend témoin de ce difficile combat intérieur pour elle et pour Léo, embarqué lui aussi dans ce processus. Chacun se révèle en quête de liberté mais entravé par des habitudes et des comportements qui tout en leur permettant de survivre les figent dans l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. On pense ici à Paul Ricœur décrivant le processus éthique comme un travail intérieur d’arrachement à nos habitudes et nos présupposés, qui convoque l’autre à se libérer lui aussi, et qui finalement s’exprime dans des actes qui attestent de cette conquête.

Voilà bien le thème du numéro d'automne de À Dire : liberté et pressions environnementales.

Après nous être intéressés à l’environnement, nous poursuivons notre exploration de l’indissociabilité organisme / environnement en explorant, avec nos auteurs, cette question du mouvement créé par la recherche d’une liberté d’exister dans des formes en constant ajustement.

Peter Schultess ouvre ce numéro avec la transcription de son interview réalisée par Vincent Béja pour le récent Colloque de la FPGT. Peter revient sur la dimension politique de la Gestalt-thérapie, particulièrement d’actualité alors que les multiples peurs présentes dans le champ social augmentent les pressions qui s’exercent sur tout un chacun. Il évoque la recherche, avec cette tension entre la subversivité de la Gestalt-thérapie qui pousse à contester un modèle basé sur la recherche médicale, et le besoin de crédibilité qui pourrait amener la communauté gestaltiste à accepter le modèle dominant. Il évoque aussi la guerre en Ukraine, la pandémie de Covid et la façon dont ces difficultés viennent interroger notre concept d’ajustement créateur.

Chantal Masquelier-Savatier interroge l’injonction qui nous est faite de nous « adapter ». Revenant aux sources de ce concept, elle le relie au courant philosophique du pragmatisme. La façon dont ce courant refuse le conformisme pour privilégier la singularité de l’ajustement de chacun à la situation le rapproche de la Gestalt-thérapie. Alors que l’adaptation est aujourd’hui devenue un mot d’ordre, et l’inadaptation un marqueur social, elle interroge, avec Barbara Stiegler le poids du néo-libéralisme dans cette vision réductrice de l’adaptation.

À Dire a interviewé Francis Vanoye, gestalt-thérapeute de la première génération française, formateur et superviseur. Francis s’est formé à la Gestalt-thérapie dans les années 70, dans le plein essor du mouvement du Potentiel Humain. « Tout semblait possible ». Aujourd’hui les menaces environnementales confrontent à l’incertitude patients et thérapeutes et peuvent les plonger dans une même angoisse. Francis nous donne son éclairage sur l’anticonformisme de la Gestalt en replaçant celle-ci dans le contexte de l’Amérique des années 50 et nous recentre sur ce qui est le moteur de la thérapie en Gestalt.

Sylvie Schoch de Neuforn aborde ici un sujet très actuel : la soumission, le ressentiment et l’insoumission. S’interrogeant à la suite de Michel Houellebecq et Cynthia Fleury, elle nous livre une synthèse très éclairante sur les mécanismes à l’œuvre dans le ressentiment, qu’il soit personnel ou social, ses manifestations individuelles et collectives, la façon dont il s’exprime dans le cadre de la séance. Elle ouvre alors des pistes pour rechercher des issues saines du côté de la régulation, de la sublimation et d’une posture éthique du thérapeute, alors qu’une colère légitime est étouffée et la réparation impossible.

Jean-Marie Delacroix nous emmène en Amérique Latine, et nous partage son expérience d’une Gestalt créative, évolutive, joyeuse, dans un constant mouvement d’ajustement en prise directe avec les réalités sociales et personnelles des patients et des thérapeutes.

A propos d’expérience, Yann Desbrosses nous fait part de la façon dont il a élargi son cadre pour concevoir des séances où la parole s’accompagne d’une déambulation en pleine nature. S’affranchir de cette évidence de la séance en cabinet lui permet de partager avec ses patients une nouvelle forme de liberté.

Nous concluons ce dossier avec la deuxième partie de l’article de Marc Thouret sur l’intérêt de la thérapie de groupe. Alors que dans les années 80 celle-ci était largement pratiquée, elle devient maintenant plus rare et aussi moins demandée par les patients. Il y a là pourtant un vivier de créativité et un dynamisme qui soutiennent la liberté des patients de s’inventer de façon nouvelle.

Avec ce numéro, la Gestalt retrouve ses penchants iconoclastes, sa capacité à nous bousculer dans nos habitudes qui risquent parfois de devenir des certitudes !

Dans la rubrique J’ai vu, j’ai lu vous retrouverez nos propositions de lectures, d’expositions et de films pour explorer et élargir notre thématique.

Jean-Marie Terpereau, membre du comité de rédaction des Cahiers de Gestalt-thérapie, a lu notre numéro 2 au printemps dernier et a rédigé pour nous un rebond qui entre en résonance avec le thème de ce troisième numéro. Ayant assisté à un spectacle de danse sur l’unité humain / environnement, il comprend comment « le danger climatique et donc social et politique peut se vivre autrement qu’en termes d’angoisse et de repli ».

Nous ouvrons aussi un nouvel espace dédié : À Dire lue par ses lecteurs et lectrices, et nous publions une première lettre reçue récemment. Notre nouvelle présentation technique vous permet maintenant de laisser un commentaire après avoir lu un article. Vos commentaires parviendront à notre équipe qui pourra en publier tout ou partie. Et bien sûr vous pouvez aussi nous écrire à adire@fpgt.fr

Bonne lecture !

Emmanuelle Gilloots

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